Un marché résidentiel toujours soutenu | de Barbara Benini

Article publié sur : "Un rythme de croisière pour le marché immobilier"

Le marché immobilier français a repris un rythme de croisière. Après plusieurs années de croissance exceptionnelle, il a un peu ralenti sa course mais sans s’arrêter et en maintenant des performances positives et intéressantes aussi bien en 2018 que dans les prévisions pour 2019, notamment en matière d’investissements dans le secteur résidentiel. C’est ce qui ressort du rapport du CBRE qui, comme chaque année, reproduit la réalité du marché français de l’année écoulée et donne les prévisions pour l’année en cours.

Si le secteur n’est pas en mesure d’exprimer des performances exceptionnelles comme dans un passé récent, c’est parce que la France connaît actuellement une phase de ralentissement économique global qui, ajouté aux manifestations des gilets jaunes, contribue à créer un climat d’incertitude. Mais c’est dans de telles situations que le secteur immobilier, en raison de sa faible volatilité, devient celui vers lequel nous tourner pour sécuriser nos économies. Et en effet, après cinq ans d’investissements records (125 milliards), un tassement substantiel est attendu en 2019. Le marché résidentiel, notamment, affiche des performances intéressantes aussi bien en matière d’investissements, qui devraient se stabiliser entre 26 et 27 milliards en 2019 (en ligne avec les 30 milliards de l’année dernière) que de volumes de ventes.

Selon le groupe CBRE, c’est précisément le marché résidentiel qui est particulièrement intéressant pour les personnes qui opèrent, directement ou indirectement, dans le secteur immobilier. En progression constante, le volume d’investissement dans ce marché témoigne d’une classe d’actifs de plus en plus recherchée. Selon les analystes, le resserrement des taux de rendement, qui les rapproche de ceux appliqués au secteur tertiaire, place le marché résidentiel en très bonne position dans les stratégies des investisseurs en quête de diversification de leur portefeuille. Et les investisseurs ayant une logique de long terme et cherchant des rendements moins liés aux fluctuations des cycles économiques se tournent vers le résidentiel locatif. Les données présentées par l’analyse du CBRE parlent d’elles-mêmes : en 2018, le capital investi dans le marché de la vente d’immeubles anciens s’élevait à plus de 3 milliards d’euros. Cette tendance devrait se poursuivre en France dans les années à venir, liée notamment à la progression des travaux du Grand Paris Express : la mise en œuvre du métro parisien qui prévoit la construction de 200 km supplémentaires (quatre nouvelles lignes automatiques autour de la capitale et l’extension de deux lignes existantes). cycles économiques se tournent vers le résidentiel locatif. Les données présentées par l’analyse du CBRE parlent d’elles-mêmes : en 2018, le capital investi dans le marché de la vente d’immeubles anciens s’élevait à plus de 3 milliards d’euros. Cette tendance, selon les analyses, devrait se poursuivre en France dans les années à venir, liée notamment à la progression des travaux du Grand Paris Express, soit la mise en œuvre du métro parisien qui prévoit la construction de 200 km supplémentaires (quatre nouvelles lignes automatiques autour de la capitale et l’extension de deux lignes existantes)cycles économiques se tournent vers le résidentiel locatif. Les données présentées par l’analyse du CBRE parlent d’elles-mêmes : en 2018, le capital investi dans le marché de la vente d’immeubles anciens s’élevait à plus de 3 milliards d’euros. Cette tendance, selon les analyses, devrait se poursuivre en France dans les années à venir, liée notamment à la progression des travaux du Grand Paris Express, soit la mise en œuvre du métro parisien qui prévoit la construction de 200 km supplémentaires (quatre nouvelles lignes automatiques autour de la capitale et l’extension de deux lignes existantescycles économiques se tournent vers le résidentiel locatif. Les données présentées par l’analyse du CBRE parlent d’elles-mêmes : en 2018, le capital investi dans le marché de la vente d’immeubles anciens s’élevait à plus de 3 milliards d’euros. Cette tendance, selon les analyses, devrait se poursuivre en France dans les années à venir, liée notamment à la progression des travaux du Grand Paris Express, soit la mise en œuvre du métro parisien qui prévoit la construction de 200 km supplémentaires (quatre nouvelles lignes automatiques autour de la capitale et l’extension de deux lignes existantes).

 

Quant aux prix, ils continuent en moyenne de progresser, avec des différences entre Paris, les grandes métropoles régionales et les villes moyennes.

Le marché résidentiel français est incontestablement tiré par l’ancien, notamment par l’immobilier de luxe. Les prix ont affiché une hausse en 2018, augmentation qui devrait se poursuivre à un rythme moins soutenu en 2019. Les villes de Paris, Lyon et Bordeaux ont vu les prix atteindre des niveaux records, tandis que les agglomérations de taille moyenne et les zones moins densément peuplées ont vu leurs prix se stabiliser. Bref, dans un contexte économique globalement incertain, les investisseurs sont prêts à payer, même à un prix élevé, des biens vraiment ‘prime’ et sûrs.

Le marché du neuf, en revanche, affiche des conditions plus incertaines. Les ventes de logements neufs par les promoteurs immobiliers ont sensiblement fléchi, avec une baisse de 9 % au cours des neuf premiers mois de 2018 par rapport à la même période de 2017. Ce sont surtout les ventes en bloc (- 13,3%) et aux investisseurs (- 17%) qui sont affectées, tandis que les ventes aux accédants sont restées quasiment stables (-1,7 %). En effet, le CBRE souligne qu’après les dernières statistiques indiquant un ralentissement de la croissance en France et une crise de confiance de la part des consommateurs, les constructeurs et les promoteurs sont moins disposés à juger que les conditions du marché sont favorables. Cela a d’ailleurs créé un paradoxe : selon la Fédération des Promoteurs Immobiliers de France (FPI), un nombre insuffisant de logements neufs est mis sur le marché alors que la demande est toujours croissante. La diminution du nombre de permis de construire, les recours sur les permis délivrés et la hausse des coûts de construction sont autant d’obstacles à l’évolution de l’offre de logements neufs.

Avril 2019

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