La comparaison entre différents matériaux est un exercice complexe et peut conduire à des résultats équivoques en raison des différentes méthodologies et hypothèses adoptées ainsi que des différentes bases de données utilisées.
L’ACV réalisée par l’Université de Modène et Reggio Emilia en 2012 dans le but de comparer les émissions et les changements causés par la production, l’utilisation et la fin de vie de certains types de revêtement de sol, met en évidence que le grès cérame produit une empreinte environnementale négative moyenne inférieure à des matériaux tels que le marbre, la résine, le linoléum, la moquette et le parquet.
Note : Le graphique représente les valeurs de la somme des impacts indiqués dans le tableau ci-dessous, extraites de l’étude « ACV comparative entre différents revêtements de sol ». L’échelle de référence adoptée par l’étude est en points (Pt) ; dans une version précédente de cet article, elle était indiquée par erreur en pourcentage.
Les études d’ACV sont définies par la règlementation ISO 14040 comme « un ensemble systématique de procédures permettant d’identifier et d’examiner les entrées et les sorties de matériaux et d’énergie, ainsi que les impacts environnementaux associés directement attribuables au fonctionnement d’un produit ou d’un service tout au long de son cycle de vie ».
L’université de Modène et de Reggio Emilia a utilisé l’approche d’analyse « du berceau à la tombe », en examinant toutes les étapes du cycle de vie, de l’extraction des matières premières à la production industrielle et jusqu’à l’utilisation et au recyclage ou à l’élimination, en fin de vie.
Pour déterminer l’impact environnemental de chaque matériau examiné, on a analysé les valeurs suivantes :
Les différents impacts ont été normalisés à l’aide d’un système de points (Pt) pour les rendre additionnables et comparables.
Le cycle de vie du grès cérame a un impact environnemental inférieur à celui du marbre, de la résine, du linoléum, de la moquette et du parquet dans presque toutes les catégories analysées. Il s’ensuit que le matériau céramique a un impact environnemental négatif moyen inférieur à celui des autres types de revêtement de sol examinés.
Source : ACV comparative entre différents revêtements de sol. Université de Modène et Reggio Emilia (2012)
Chaque catégorie de dommages est à son tour subdivisée en catégories d’impact.
Toxicité humaine | SANTÉ HUMAINE (quotidien) |
Inorganiques respiratoires | |
Rayonnement ionisant | |
Destruction de la couche d’ozone | |
Organiques respiratoires | |
Écotoxicité aquatique | QUALITÉ DE L’ÉCOSYSTÈME (PDF.m².an) |
Écotoxicité terrestre | |
Acidification/nitrification terrestre | |
Acidification aquatique | |
Eutrophisation aquatique | |
Occupation des terres (m² de terres arables bio*an) | |
Réchauffement climatique | CHANGEMENT CLIMATIQUE |
Énergie non renouvelable (MJ primaire non renouvelable) | RESSOURCES (MJ) |
Extraction de minéraux (surplus MJ) |
Source : ACV comparative entre différents revêtements de sol. Université de Modène et Reggio Emilia (2012)
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